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Le changement c'est toi, c'est moi, c'est nous... 

 

Mon rêve à moi c'est d'incarner le changement que je veux voir à l'extérieur. 

Et toi c'est quoi ton rêve ?

DU MEDICAL AU SOCIAL


Du domaine médical initial, la Sophrologie s'ouvre, en 1977, vers le domaine social. Dans les années 80, la branche sociale de la sophrologie est créée. Ce dernier domaine occupe aujourd'hui une place importante et de nombreux sophrologues se sont spécialisés dans la prophylaxie (prévention, promotion de la santé), la pédagogie ou le domaine sportif.

En 1985, Caycedo proposera un 4ème degré original élaboré à partir de ses propres expériences sophrologiques.

Relaxation dynamique de Caycedo (R.D.C.) :

YOGA DHUMO ZEN Inde Tibet Japon

1er degré 2ème degré 3ème degré RDC1 RDC2 RDC3

Corps Image de soi Posture vécu Sensations Sensations extéroceptives Conscience des interactions Respiration Corps limité conscience illimitée Marche méditative Mouvements Intégrité Pleine conscience CONCENTRATION CONTEMPLATION MEDITATION

4ème degré - RDC4, vivance de Totalité :

Valeurs existentielles, individuelles. Marche du nouveau regard.

Depuis, Caycedo a modifié les degrés initiaux et a mis au point huit degrés supplémentaires exigés pour devenir "sophrologue caycédien". L'ensemble de la méthode de "relaxation dynamique" comprend ainsi trois cycles avec chacun quatre degrés, soit au final 12 degrés de "relaxation dynamique".

Ces degrés peuvent être comparés à ce que les arts martiaux japonais désignent par "katas" (Fernandez, 1996), c'est-à-dire, un enchaînement de mouvements codifiés, une "forme" originelle, transmise par les fondateurs pour synthétiser leur art. Toutefois, l'apprentissage des différents degrés de la "relaxation dynamique" n'exige pas tant de perfectionnisme que dans les katas japonais : la forme importe moins que la dynamique, que l'intentionnalité et surtout que l'expérience personnelle.

EN PRATIQUE...

Seuls les quatre premiers degrés (cycle fondamental) sont utilisés couramment. Les trois premiers ont été proposés par Caycedo pendant de nombreuses années avant l'apparition du quatrième degré puis, encore plus tard, des autres degrés.

Un entraînement régulier au seul premier degré peut s'avérer efficient : (être présent et conscient aux informations à chaque fois nouvelles qu'apporte un geste simple du premier degré, par exemple) et la répétition vont permettre à la personne de se libérer du mental et à découvrir sa vivance.

« Lorsque nous faisons une chose pour la première fois, cela intéresse le moi ; lorsque nous répétons cette même chose des dizaines de fois, cela l'ennuie ; si nous la refaisons des milliers de fois, cela le transforme.(...) Lorsque le geste est intégré, il est nécessaire d'y mettre de la conscience, de vivre pleinement l'instant présent, pour que se produise un réel enrichissement et progressivement un dévoilement de la conscience. Il s'agit de vivre ce geste comme si c'était la 1ère fois (...) L'habituation va permettre de ne plus être fasciné par la nouveauté, elle va permettre de nous libérer de l'exécution (...) pour vivre pleinement les sensations, pour porter un regard neuf sur ce que nous sommes en train de vivre (...) Alors l'habituation (...) transforme. (...) De plus, l'entraînement régulier permet d'exercer sa volonté. Décider de se donner du temps est déjà un pas sur le chemin de la réalisation de soi. Et dans ce moment de liberté que l'on s'accorde (autre lecture de ce que certains nomment une contrainte), la conscience peut s'ouvrir, s'élargir ».

B.SANTERRE, "A propos de l'entraînement", Actes du colloque de la Société Française de Sophrologie en 1995, Approches expérimentales des chemins initiatiques d'Orient et d'Occident, Les éditions Du Prieuré.


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